T894 - Oh! Minet râle. A&A et Cie n°99

Publié le par Petitalan

Il fallait l’entendre pester le pattu roux contre le branchu tout aussi roux

Le jugeant dur de la feuille et, à son goût, pour la saison plutôt mou !

 

Telle une coquette se faisant par trop désirer

l’arbre n’en finissait pas de son automnal strip tease

s’effeuillant lascivement, soumis aux caprices du vent

ce souffle des dieux capricieux venu des cieux -

à son bon gré, qui vient ou ne vient pas.

 

Comme il faisait languir l’interminable épouillage !

Quand enfin verrait-on le feuillu nu sans plus rien dessus ?

 

 

L’ami râle, s’impatiente, trouve le temps long,

l’attente le rend grognon

Menaçant, il montre les griffes et interpelle :

« Alors tu me le livres quand ce matelas douillet

Que je profite enfin d’une couche moelleuse à terre pour mon repos de minet. 

Faudra-t-il que je monte te secouer ? »

Et le tancé, placidement, de rétorquer :

« Mon pauvre, qu’y puis-je, je suis impuissant

Comme disait feu Fernand Raynaud, avec son accent traînant…

« Ben, ça dépend du vent ! »

 

Rappelle toi l’adage :

Patience et longueur de temps font plus que force et que rage. »

 

 

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T
couvre toi, l'hiver s'impose, et passe une bonne fin de semaine<br /> Amitié
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B
Sentir d'où vient le vent est une qualité.
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O
Bonjour Alain<br /> Ton pattu a tant râlé que c'est un tapis blanc qui s'offre à son repos aujourd'hui. Pas sur qu'il apprécie mieux<br /> Bonne journée<br /> Amicalement
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T
il est vrai qu'en la chose le vent est seul maître à bord, et il ne faut pas trop le provoquer, il est capable de déraciner !<br /> Bel exercice, des jeux de mots dignes d'un début janvier<br /> Bien à toi
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